C'est en France que paraitra un nouveau manifeste, dans le Figaro du 20 février 1909. Son auteur, Filippo Tommaso Marinetti y affiche des idées pour le moins innovatrices : culte de la vitesse et de la modernité (débuts de l'aviation et de l'automobile), exaltation de la jeunesse, haine du passé (Rome et ses ruines), amour du danger et apologie de la guerre. Il rejoint l'esprit nietzschéen du surhomme (si vous avez le courage de lire jusqu'au bout [i]Ainsi parlait Zarathoustra-au bout de 3 tentatives j'ai laissé tomber).
Mussolini empruntera les idées futuristes tout en étant devancé par d'Annunzio qui rencontrera Marinetti durant l'épopée fiumaine (il inspirera la charte du Carnaro).
Marinetti s'inscrira sur les listes électorales du parti fasciste pour les élections législatives en 1920 et sera battu. Prenant ses distances avec le fascisme qui d'une tournure révolutionnaire va se rapprocher de la monarchie et des conservateurs, il renouera avec lui durant la république de Salo jusqu'à sa mort en 1944.
A.S.[b]