Dans ce livre présenté sous la forme d'entretien, De Felice parle de la catastrophe du 8 septembre 1943 et de la déliquescence de l'armée, du pouvoir et des autorités italiennes. Il considère que cette date marque la fin de l'Italie en tant que nation unifiée. Autre point intéressant, la Résistance a "gonflé" ses effectifs, mais çà, on connait : en France, il y a bien eu un parti aux 100 000 fusillés !
Mussolini aurait été contraint par Hitler de créer la République sociale italienne et il a du faire appel à la conscription pour réorganiser l'armée, qui finalement n'a réussi qu'à augmenter les effectifs de la Résistance.
En fin de livre, l'auteur parle de la position de Mussolini et de l'antisémitisme et affirme qu'en ayant eu 2 maîtresses juives Margherita Sarfatti et Angelica Babalanoff il ne pouvait pas être antisémite mais que ces positions tenaient plutôt de la politique que de l'idéologie. Les mesures raciales n'ont jamais vraiment été appliquées.
Critique d'Alexandre Sanguedolce
Parution | 1995 |
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